R. Bouatay , Harrathi K, E. Bergaoui, M Ferjaoui, A. Farhati , A. El korbi, N. Kolsi, J. koubaa
Service D’ORL et de CCF, CHU Fattouma Bourguiba – Monastir (Tunisie)
Université de Monastir, Tunisie

Objectifs: Etudier les aspects épidémiologiques, cliniques et les modalités thérapeutiques des tumeurs malignes de la lèvre prises en charge dans notre département.
Méthodes: Etude rétrospective sur une période de 19 ans, ayant colligé 43 dossiers des patients opérés d’une tumeur maligne de la lèvre confirmée histologiquement.
Résultats: Il s’agit de 37 hommes et de 6 femmes d’âge moyen de 61 ans. Les facteurs de risque notés étaient le tabac, l’alcool et l’exposition solaire chronique. La tumeur était localisée au niveau de la lèvre inférieure dans 86% des cas. Les adénopathies cervicales étaient cliniquement palpables dans 14%. Le type histologique était un carcinome épidermoïde dans 95%. Les tumeurs ont été classées T1 dans 62% des cas, T2 dans 32% des cas et T3 dans 6% des cas. Tous nos patients étaient M0. Le traitement chirurgical et la reconstruction labiale dépendait de la localisation tumorale et l’étendue de la perte de substance. L’évolution était marquée par une infection du site opératoire avec lâchage des points dans 4 cas, une microstomie dans 2 cas, une récidive ganglionnaire dans 3 cas et une récidive locale dans 2 cas.
Conclusion: Les cancers de la lèvre se développent principalement au niveau de la lèvre inférieure. La chirurgie et la reconstruction dépendaient de la taille et du siège de la tumeur et devaient aboutir à un résultat esthétique et
fonctionnel satisfaisant.
Mots-clés: Cancers; Lèvre; Chirurgie, Complication

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