S. Kallel, M. Mnejja, M. Regaieg, G. Yousfi, MA. Chaabouni, B. Hammami, I. Charfeddine
Service d’ORL et de chirurgie cervico-faciale, CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie
Faculté de médecine, université de Sfax, Tunisie

Résumé

Malgré le progrès des modalités du diagnostic et du traitement des carcinomes épidermoides (CE) de la langue, le taux de survie à 5 ans reste inférieur à 50%. Ce dernier est attribuable à la récidive locale (RL) et aux métastases ganglionnaires. Ainsi, les marges d’exérèse (ME) envahies, économiques ou tumorales, à l’examen pathologique final sont associées à un pronostic défavorable, et à un risque élevé de RL. Cependant, bien que le statut des ME soit un facteur clé dans la prise en charge du CE de la langue, il n’existe pas de consensus concernant la meilleure méthode peropératoire de l’évaluation de ces marges. Après une revue de la littérature, il est bien établi que la technique d’échantillonnage des marges affecte à elle-même le contrôle local (CL), la survie globale (SG) et la survie sans récidive locorégionale (SSRL). Nous proposons, d’une part d’adopter l’approche de l’échantillonnage des marges de la pièce opératoire et d’autre part, une meilleure communication entre les chirurgiens et les pathologistes en matière d’orientation et d’évaluation de la pièce opératoire.
Mots clés: Marges d’exérèse, Carcinome épidermoide, Langue, Lit tumoral, Pièce opératoire, Contrôle local, Survie.

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