editorial

La société tunisienne d’ORL (STORL) a été crée le 8 avril 1981 grâce à la volonté et au courage de nos maîtres les professeurs M. Atallah, A. Belkahia, M. Bouraoui, H. Bouzouita, R. Ellouze, M. Fayala, A. Zaouche, et les regrettés professeurs M. Fourati et H. Sioud.

Nous saisissons cette occasion pour leur rendre un vibrant hommage et leur exprimer gratitude et respect.

Trois ans plus tard le même groupe fondateur, partant du principe qu’il n’y a que les écrits qui restent, ont réussi à réaliser leur rêves et celui de tous les ORL de l’époque : la parution du premier numéro du journal tunisien d’ORL, de chirurgie cervico-faciale et d’audiophonologie en mars 1984.

Notre journal a depuis permis de véhiculer les nouveautés en ORL et a offert ainsi l’opportunité à nos collègues de la même spécialité et de spécialités apparentées, tunisiens et étrangers, de publier leurs travaux, ce qui a facilité la transmission et la diffusion de l’information médicale en ORL.

Dès le départ l’option était claire : privilégier la qualité, meilleur garant de la pérennisation de notre journal, ce qui fut réalisé grâce à vos publications devenues au fils des ans de plus en plus riches et variées avec une pathologie qui ne cesse d’évoluer et des stratégies diagnostiques et thérapeutiques de plus en plus codifiées et pointues.

Actuellement notre société a atteint l’âge de la maturité : plus de 250 membres y adhèrent et assistent régulièrement aux différentes manifestations scientifiques : un congrès national annuel, une réunion de printemps et une réunion d’hiver.

Notre journal est actuellement référencé avec une indexation régionale, paraît à un rythme biannuel avec une valeur scientifique qui ne cesse de s’améliorer.

Enfin, et en hommage à nos prédécesseurs, nous vous invitons à lire l’historique de l’ORL en Tunisie si bien retracé par le professeur Mustapha Atallah, à l’occasion de l’ouverture de la première réunion de la STORL le 8 avril 1981 (Lien vers le discours) .

Ce discours nous amène certes un petit air de nostalgie, mais surtout une véritable leçon d’humilité, de persévérance et d’honnêteté intellectuelle. Nos aînés ont beaucoup fait pour la spécialité, le plus souvent dans des conditions précaires et avec des moyens limités. Comme quoi la pauvreté est mère de créativité.

Il est aussi de notre devoir de continuer sur la même lancée, d’autant plus qu’on dispose de moyens d’investigations et d’explorations des plus modernes, afin de transmettre le flambeau à nos jeunes avec la même dynamique : optimiser la qualité des soins et de la formation, ne pas oublier d’aller au devant des nouvelles techniques d’exploration et de traitement, d’enseignement et d’information.

Dans ce cadre la STORL qui a déjà un site Web vient d’inaugurer le site de son journal accessible à tous, avec les articles en version complète téléchargeables gratuitement, un moteur de recherche et la possibilité d’envoyer vos travaux à publier par courriel.

Nous espérons qu’il sera utile pour la promotion de notre société.

Le comité de Rédaction